A Madagascar, la paralysie cérébrale fait partie des maladies fréquentes des enfants, sources de handicap après les maladies de la malformation du pied.

La Politique National de la Santé ne priorise pas beaucoup le domaine de la réadaptation vu la minorité des personnes en situation de handicap malgré le droit ‘’ Santé pour tous ‘’.

Cette étude est effectuée dans la région Atsinanana située à l’Est de Madagascar.

L’objectif principal , c’est d’identifier les facteurs qui ralentissent la prise en charge précoce en réadaptation des enfants atteints de la paralysie cérébrale afin de leur assurer une meilleur  qualité de vie d’une part et de faciliter le plaidoyer auprès des autorités et toutes les entités concernées pour le développement de la réadaptation.

Etude réalisée avec toutes les catégories de la population sensée être impliquée, à prédominance féminine (mères, professionnels de santé, autorités).

Elle est qualitative et quantitative, les données sont recueillies par des enquêtes, des archives et statistiques des services de la région cible.

Les résultats montrent les méconnaissances et l’ignorance de la population sur la maladie ainsi que ses impacts.

Ils montrent également l’insuffisance et l’inaccessibilité des ressources professionnelles et des infrastructures  de la réadaptation.

La pauvreté de la population fait partie aussi du résultat.

Pour conclure, le traitement précoce en réadaptation des enfants atteints de la paralysie cérébrale dépend de l’implication et responsabilité de tous (Etat, autorités, bailleurs de fond, professionnels de santé, population).

Chacun a son rôle et ses responsabilités.

Les résultats de cette étude méritent d’être pris en compte pour atteindre l’objectif.

Ces enfants dits « Paralysés Cérébraux  » sont des enfants comme d’autres. Ils auront leur place dans la société si nous leur donnons les opportunités de s’épanouir.